The Reverend Doctor / Reverend Ian

There's a man up in Ulster you all know him well,
For Catholics and Republicans he'd chase in hell,
His name's Ian Paisley and that is the man,
That the Catholics and Republicans just couldn't give a damn.

Tooraloo Tooralay
You're the best friend we've had since the old IRA.

Well now Ian went home and at his wife he did stare,
For to see Austin Curry and Gerry Fitt there,
Sure Ian the critter his head went astray,
When his wife said I've had curry, I could feel fit all day.

Tooraloo Tooralay
You're the best friend we've had since the old IRA.

Well now Ian went home very late one night,
And the sight he saw there it gave him a fright,
He looked under his wife's bedclothes for he was so bold,
And the knickers she wore they were green, white and gold.

Tooraloo Tooralay
You're the best friend we've had since the old IRA.

"Ach now Ian, now Ian, now don't be alarmed,"
"For it's only a tricolour it'll do thee no harm,"
"I only wanted a wee bit with you,"
"Sure you wouldn't take them down if they were red, white and blue!"

Tooraloo Tooralay
You're the best friend we've had since the old IRA.

Well Ian he died and to Heaven did go,
"Ah, where did you come from?" Saint Peter wanted to know,
"Sure I'm from loyal Ulster!", he said with a sneer,
Said Peter, "I'm from the Bogside, you won't get in here!"

Tooraloo Tooralay
You're the best friend we've had since the old IRA.
 



Pourquoi ai-je associé cette chanson à la répression du mouvement des droits civiques, alors que l'influence néfaste de Ian Paisley est présente dans toutes les heures sombres qu'a connu l'Irlande (Nord comme République) depuis le début des années 1950 (mis à part la Campagne des frontières, et encore, je suis sûr qu'en cherchant bien...), et que cette chanson ne fait référence à aucun évènement lié à cette période?
En fait, la question n'est pas vraiment "pourquoi ici?" mais bien plutôt "Où?", parce que je ne tiens pas à créer une sous-section concernant exclusivement les personnalités marquantes.
J'ai donc choisi, faute de mieux, de la ranger ici, car le refus d'accorder le moindre droit (civique ou autre) aux catholiques est le "fil rouge" de la philosophie politique du Révérend Docteur.

Austin Curry : Ancien membre du SDLP (parti social démocrate travailliste, républicain modéré) qui l'a quitté pour le Fine Gael (parti de centre droit présent en Eire comme en Ulster, républicain modéré aussi).

Gerard "Gerry" Fitt, Baron Fitt : Ancien membre du parti travailliste Irlandais, il a ravi aux unionistes un siège au parlement de Stormont aux élections de 1962, élu député au parlement de Westminster en 1966. Ancien dirigeant du SDLP.

Bogside : Ghetto catholique et républicain de Derry. Il se trouve sur le chemin des marches orangistes, auxquelles les habitants s'opposent régulièrement.

Le Tricolore : Drapeau de la République d'Irlande, à trois bandes de couleur disposées verticalement : verte (symbolisant la population catholique) et orange (symbolisant la population protestante) séparées par une blanche (symbolisant la paix entre les deux groupes).
On le nomme aussi vert, blanc et or chez les républicains, rejetant ainsi les protestants hors de la symbolique du drapeau.

La petite culotte tricolore de madame Paisley est une allusion à deux évènements distincts :
- En 1963, Ian Paisley organise une marche de protestation contre la décision du conseil municipal de Belfast de mettre en berne le drapeau de l'Union (le drapeau anglais, donc) en signe de deuil pour la mort du Pape Jean XXIII.
- Un an plus tard, en 1964, il menace d'arracher lui-même le drapeau de la République d'Irlande, pavoisé au bureau de Belfast du Sinn Fein (parti républicain historique, proche de l'IRA) si les autorités ne s'en chargent pas elles-même. Les autorités, dans le but d'éviter un grave incident, enlèvent le drapeau (sans l'arracher), déclenchant pourtant ainsi l'une des pires émeutes qu'ait connu la ville.

Et maintenant, le gros morceau :

Révérend Docteur (Député) Ian Richard Kyle Paisley

Né le 6 avril 1926 à Armagh, il a grandi à Ballymena, où son père officiait en tant que pasteur baptiste indépendant.
Après avoir fait ses études à la "Model School" de Ballymena, il a suivi une formation en théologie au collège biblique de Barry (Galles du Sud) complétée par une année au "Reformed Presbytarian Hall" de Belfast.
Il est à noter qu'il n'a été diplômé par aucune de ces deux institutions religieuses!

Révérend?
En 1946, il est ordonné prêtre à l'église indépendante de Ravenhill (Belfast), par quatre ministres du culte d'obédiances différentes (dont son propre père) - aucun d'entre eux n'ayant toutefois délégation du pouvoir ecclésiastique relatif à l'ordination!
Son ordination n'est donc pas valide selon la règle presbytérienne.
Contrairement à une croyance répandue, il n'a jamais été membre de l'église presbytérienne d'Irlande, et encore moins prêtre de cette église!

Comme son autorité n'était reconnue que par ses ouailles, et en l'absence d'une hiérarchie suffisament compréhensive pour reconnaitre son ministère, notre Révérend a décidé au début des années 1950 de créer son église, car on n'est jamais bien servi que par soi-même...
Il a donc fondé l'église presbytérienne libre en Irlande du Nord, forte en 2005 de 59 représentations, dont 10 hors d'Ulster.

Comme cette tribune ne suffisait pas à sa mission évangélique, il a ensuite fondé son propre journal, le "Protestant Telegraph" (violemment anti-catholique, je pense que vous vous en doutiez déja...).

Pour propager la bonne parole hors d'Irlande, ce pays étant vraiment trop petit pour lui, il a également fondé l'Institut Européen des Etudes Protestantes, dont le site Web lui offre une cybertribune à sa mesure. (trouvez l'adresse vous-même, et allez y jeter un oeil si vous lisez l'anglais, c'est édifiant!)

Mais il n'oublie pas pour autant ses ouailles, car il fonde en Irlande du Nord le DUP (Parti démocratique unioniste), qui est devenu le parti unioniste le plus important et, accessoirement, le quatrième parti d'Ulster comme du Royaume Uni!

Docteur?
Comme on l'a vu, Ian n'est pas vraiment doué pour les études...
Bob Jones Jr est un ami proche de Ian, et il préside avec lui le mouvement fondamentaliste international. C'est de lui que viendra le salut.
En effet, Ian recevra en 1966 un titre de Docteur "Honoris Causa" en Divinité de l'Université Bob Jones, de Greenville, Caroline du Sud, USA.

A l'époque, cette université n'avait pourtant aucun mandat d'aucune autorité chrétienne reconnue, et pratiquait la ségrégation (les Noirs étaient interdits d'entrée). Elle a beaucoup changé depuis... En 2000, elle a renoncé à ses pratiques ségrégationnistes. Mais elle n'est toujours reconnue par aucune autorité chrétienne (Franchement, Ian aurait pu lui renvoyer l'ascenceur et la faire reconnaitre par l'église presbytérienne libre, mais non... Quel ingrat!).

Auparavant, en 1954, il avait tout de même obtenu un diplôme en Divinité du "Pioneer Theological Seminary" de Rockville (Illinois), suivi sept mois plus tard d'un doctorat honoraire.
Il était également titulaire d'un autre diplôme du "Burton Collège and Seminary" de Manitou Springs (Colorado).
Malheureusement, ces deux-là ne sont pas valides, car délivrés par des établissements qualifiés d'usines à diplômes par le département de l'éducation américain, qui ne les reconnait donc pas.

Député?
Et pas n'importe quel député...
Je passe rapidement sur les multiples mandats qui l'ont envoyé sièger à Stormont et à Westminster... En tant que chef du plus important parti unioniste, cette partie de son palmarès électoral n'a rien d'exceptionnel, même si elle reste remarquable.
De 1979 à 2004, il a été l'un des trois députés que l'Irlande du Nord a envoyé au parlement européen, établissant des records de popularité à chaque élection (à ce jour, il est toujours le député européen le mieux élu d'Irlande du Nord et de tout le Royaume Uni, et l'un des mieux élus de toute l'Europe!), jusqu'à ce qu'il décide de ne plus se présenter à sa propre succession.
Sa longévité politique lui vaut de figurer dans le Guinness Book des records.

Il a eu son heure de gloire en 1988, lors d'un discours du Pape au Parlement Européen. Lors de ce discours, Ian a interrompu le Pape de manière répétée en criant et en brandissant des pancartes, allant jusqu'à l'accuser d'être l'Antéchrist.
L'honorabilité du parlement a été restaurée par ses pairs, qui l'ont expulsé eux-même de l'enceinte, permettant ainsi au Chef de l'Etat du Vatican de continuer son discours.

Un mélange de jusqu'au-boutisme, de paranoïa, et de ferveur...

Jusqu'au-boutiste politique et religieux
Ses positions politiques et religieuses extrêmes durant les années 1970 (période de lutte pour les droits civiques) lui ont valu des surnoms tels que "Docteur No", "le Grand Ian", ou encore "l'Ayatollah".

Politique
En 1966, il fonde l'Ulster Protestant Volunteer, groupe paramilitaire à qui l'on devra une campagne d'attentats à la bombe avant qu'il ne se dissolve au sein de l'UVF (Ulster Volunteer Force, un autre groupe paramilitaire loyaliste).
Depuis les années 1960, son plus grand ennemi politique est John Hume, du SDLP. Ils ne sont toutefois pas ennemis dans la vie, le Révérend Docteur ayant même prononcé des commentaires élogieux à son égard au sujet de sa retraite du SDLP, disant que le vide politique qu'il laissait serait dur à combler pour son parti. Certains suggèrent que Ian s'est laissé aller à ces éloges uniquement parce qu'il était faussement persuadé que les caméras de télévision étaient éteintes...
Dans les années 1980, il s'est opposé à plusieurs reprises à Margareth Thatcher, alors premier ministre britannique, en lui reprochant sa faiblesse à l'égard du mouvement républicain en Ulster. Ceux qui ont connu les positions de la "Dame de Fer" sur le sujet apprécieront...
Entre autres, son opposition au traité anglo-irlandais de 1985 s'est matérialisé par sa volonté de créer un groupe paramilitaire loyaliste indépendant (et c'est reparti comme en '66!) nommé "Troisième Force", et par l'importation en contrebande d'armes en provenance d'Afrique du Sud. Son groupuscule paramilitaire s'est très vite dégonflé comme une grosse baudruche, mais l'arsenal n'a pas été perdu pour tout le monde, en tout cas pas pour l'UVF, ni pour l'UDA/UFF (Ulster Defense Association/Ulster Freedom Fighters), deux mouvements paramilitaires loyalistes, bien réels ceux-là.
A la fin des années 1990, le DUP a quitté les négociations devant aboutir aux accords du Vendredi Saint en protestation contre le fait que le Sinn Fein y soit invité. A cette occasion, il a subi son plus sévère revers électoral puisque, bien que le DUP ait appelé à repousser cet accord, les électeurs d'Irlande du Nord l'ont ratifié avec une large majorité.
Depuis, le DUP ne rate aucune occasion de faire capoter ces accords...

En ce qui concerne les paramilitaires loyalistes, il a entretenu des liens étroits avec l'UDA, liens qui se sont quelque peu distendus quand l'UDA a été déclarée illégale, mais qui ne sont toujours pas rompus.
Billy Mitchell (membre des escadrons de la mort de l'UVF) est professeur à l'"école du dimanche" de l'église presbytérienne libre.
Billy et Gusty Spence, fondateurs des escadrons de la mort de l'UVF, assuraient le service d'ordre des réunions politiques du Révérend Docteur en marge de leurs activités criminelles.
Sammy Stevenson, garde du corps de Ian Paisley, et Tommy McDowell, un presbytérien libre, ont commis des attentats à la bombe en 1969 dans des districts loyalistes pour faire accuser l'IRA et provoquer une flambée de violence visant les catholiques et les républicains.

Religieux
En 1956, il kidnappe Maura Lyons, une adolescente de 16 ans qui souhaitait rejoindre l'église presbytérienne libre contre la volonté de ses parents. Il a tenté de l'utiliser comme argument dans sa campagne de propagande anticatholique et a refusé de collaborer avec la police qui la recherchait.
Lorsque l'affaire a été portée devant les tribunaux, il a été frappé d'une injonction de ne plus jamais approcher la jeune fille et sa famille.

Paranoïaque
Lors d'un repas avec Bertie Ahern (alors premier ministre de la République d'Irlande) donné à l'Embassade de la République d'Irlande à Londres, il a insisté pour ne manger que des oeufs durs, de crainte d'être empoisonné... alors même que la République d'Irlande n'a pas franchement ce genre de réputation!
Il a aussi accusé, en février 1981, l'UUP (Parti unioniste d'Ulster - unioniste modéré) de vouloir l'assassiner!

Mais il est vrai que même les paranoïaques ont des ennemis, et parfois même parmi leurs amis...

Ian Paisley a été qualifié de "fasciste plus intéressé par un Ulster indépendant, mini-Genève dirigé par un Calvin au rabais, plutôt qu'en une union avec la Grande-Bretagne" par Robert McCartney, avocat et député unioniste, ancien membre de l'UUP rallié au DUP.
Freddy Parkinson, ancien chef de l'UDA, a dit de lui "Je me souviens du mégalomane paramilitaire qui nous a enjoint à la suivre, mais qui nous a ensuite abandonné et désigné comme criminels de droit commun". Il l'a également décrit en 1984 comme une "tarentule qui répand son venin de discorde, et qui a été un contributeur de premier plan à notre longue tragédie".

La famille - bon sang ne saurait mentir...

Chez les protestants, les prêtres ont le droit de se marier, et d'avoir des enfants.
Chez les Paisley, on ne s'en prive pas, puisque notre révérend a eu cinq enfants avec sa femme Eileen, et trois d'entre eux ont décidé d'assurer la relève des activités paternelles...
Kyle est révérend dans l'église de papa.
Ian Jr reprend le flambeau politique du DUP.
Rhonda a assuré le contact politico-religieux et s'occupe des média... Diplômée de l'Université Bob Jones (contrairement au diplôme de papa, le sien n'est pas "Honoris Causa"), ancienne élue du conseil municipal de Belfast (elle s'est depuis retirée de la politique), elle a animé une émission de débat le samedi soir sur la télévision en République d'Irlande. Son sens de l'humour est léger et sophistiqué, contrairement à celui de son père, même s'il n'est pas exempt de dérapages coupables, comme lorsqu'elle a déclaré à l'antenne en 1991 que les attentats de l'UDA en République d'Irlande sont "compréhensibles".

Les petites phrases...

Notre révérend a de l'humour. Un humour lourd, très lourd même, mais de l'humour quand même.
Mais est-ce bien de l'humour?

  • En 1958, il accuse la Princesse Margaret et la Reine Mère de "commettre la fornication spirituelle et l'adultère avec l'antéchrist" parce qu'elles ont reçu le pape Jean XXIII en visite officielle.
  • En 1958, pour les besoins d'une tournée de propagande, il loue les service de Juan Arrien, un curé espagnol défroqué, qui célèbre des parodies de messes. En réponse aux protestations du Père Murphy (curé de Ballymurphy), le révérend fait publier dans son magazine "Revivalist" : "Nous savons que votre église est mère des putains et est une abomination à la face du monde".
  • "Le pécheur romain est à présent en enfer!" en juin 1963, au sujet de la mort du pape Jean XXIII. Il l'avait déja traité d'"antéchrist romain", et son église de "putain de Babylone".
  • "Les maisons des catholiques ont pris feu parce qu'elles étaient pleines de cocktails Molotov; les églises catholiques ont été attaquées et brûlées parce qu'elles étaient des arsenaux et parce que les curés donnaient des mitraillettes aux paroissiens." (lors d'un rassemblement loyaliste en 1968, pour justifier les pogroms anti-catholiques)
  • "Ils (les catholiques) se reproduisent comme des lapins et se multiplient comme la vermine" (toujours en 1968, pour défendre la discrimination à l'encontre des catholiques en ce qui concerne l'emploi et l'attribution de logements sociaux)
  • "Le parti Unioniste le présente comme juif. En tant que juif, il refuse Notre Seigneur Jesus-Christ, le Nouveau Testament, les principes Protestants, la Glorieuse Réforme, et la sainteté du jour du Seigneur. Le trône Protestant et la constitution Protestante ne sont rien pour lui" (au sujet de Harold Smith, candidat officiel du Parti Unioniste)
  • "Je préfère être Britannique plutôt que juste" (en 1968, à Bernadette Devlin - Républicaine - qui l'accusait lors d'un débat d'avoir des préjugés injustes)
  • "Je te dénonce. Antéchrist!" (en 1988, à l'encontre du Pape. Il a répété plusieurs fois cette invective pendant le discours du Pape au Parlement Européen.)
  • "Sauvez l'Ulster de la sodomie!" (slogan lors des campagnes de 1970 et 1980 visant à légaliser l'homosexualité - le Révérend Docteur y était opposé, dois-je le préciser?)
  • "Je suis anti-catholique romain, mais Dieu étant mon juge, j'aime les pauvres dupes qui sont broyés par ce système" (à une foule, à Loughall, le 13 juillet 1969)
  • "L'IRA provisoire est la branche armée de l'église catholique romaine"
  • "L'évèque de l'IRA venu de Crossmaglen" (parlant de  Tomas O Fiach, qui était à la tête de l'église catholique d'Irlande)
  • "Ils (les Francs-Maçons) tirent leur force des excréments qui coulent dans les égouts de l'enfer" (Plus tard, quand il apprendra que les loges américaines le soutiennent financièrement, il aura une vision selon laquelle les francs-maçons doivent être admis au sein de l'église presbytérienne libre)
  • "(...) les multitudes ronronnantes de rongeurs pestiférés griffonant (...) qui portent d'habitude des lunettes à verres épais, six paires de sandales à semelles de corde, sont homosexuels, embrassent des médailles saintes ou portent en secret des cartes de membre du parti communiste (...) mongoloïdes invertébrés sans cervelle. Mais, à cause de ça, malfaisants et dangereux comme des vipères." (parlant des journalistes)
  • La Communauté Européenne fait partie d'un "complot papal" et est la "fiancée de l'Antéchrist", mais il a été candidat au Parlement Européen parce que Dieu lui a dit de siéger "parmi les mangeurs de grenouilles (les français) et les ramasseurs d'escargots (les belges)".
  • La partie de la présente notice relative au Révérend Docteur Ian Paisley est principalement basée sur une synthèse des pages qui lui sont consacrées par l'encyclopédie en ligne Wikipedia (que l'on ne saurait taxer de partialité) et par le site http://www.geocities.com/Athens/Atrium/1678/ (qui est, lui, franchement hostile au Révérend Docteur).
    Les faits et citations repris de ce dernier site ont été tous confirmés par d'autres sources d'information jugées dignes de foi.
    J'ai volontairement écarté toute citation ou information que je n'ai pas été à même de recouper avec au moins une autre source jugée digne de foi.
    J'ai de même volontairement écarté toute citation ou information jugée peu pertinente, ou de nature trop polémique.


    Les paroles en anglais proviennent de ce site : http://www.vincentpeters.nl/triskelle/
    Traduction en français : Licorne.
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